1 – Qui es-tu ?

Je m’appelle Michel SANCHEZ et j’ai 60 ans. On me surnomme le KOP de Balma. Les soirs de match, vous n’avez pas de mal à me trouver : je suis le seul qui chante dans les tribunes et j’ai une voix qui porte. Je suis un peu le « Johnny » du BSC : j’essaie de donner envie aux autres de chanter aussi. Y a du boulot… J’attends la relève des jeunes.

Une petite anecdote : En 2002, le BSC jouait la montée en CFA contre Sochaux. Dans les
tribunes, j’ai chanté à plusieurs reprises la chanson : « Dans la jungle, le lion est mort ce soir».
Le BSC a gagné et le lendemain, la Dépêche a repris ce titre pour résumer le match. J’ai loupé une carrière de journaliste sportif. Je me serai bien vu aux commentaires d’après-match de Canal+. Ça aurait sûrement donné un taux d’écoute intéressant !
A titre professionnel, je travaille aux Services Techniques de la Mairie de Balma.

Comment es-tu arrivé au BSC ? Depuis quand ?
Je suis arrivé au club en tant que joueur en 1982. J’ai joué à tous les niveaux. Sur le terrain, j’ai terminé ma carrière en vétéran et je la continue aujourd’hui dans les tribunes et comme bénévole.
Je me souviens d’un de mes derniers matches en PL à 52 ans. Je n’étais pas en grande forme ce soir là et je ne sais pas ce qui m’est arrivé, j’ai taclé un joueur de chez nous qui a morflé.
Mais on a gagné quand même ! Ce fut ma dernière apparition sur une feuille de match officiel.

Autre souvenir douloureux. En 2001, le BSC a joué en Coupe de France contre Rennes, une équipe de Ligue 1. Dans cette équipe évoluait Olivier Monterrubio, un nom qui dira quelque chose aux anciens. Dans les tribunes je chantais :
« Qui a vu monter Rubio ? »
Et l’écho répondait : « Non j’ai vu monter personne ».
Et à la 120ème minute, au bout du bout des prolongations, Monterrubio marque pour Rennes ! J’étais dégoûté. Je ne m’en souviens plus précisément mais je crois qu’il m’a fait un petit signe depuis le terrain. Sans rancune.

Quelles sont tes activités au club ?
Je suis bénévole et je donne un coup de main dès que notre cher Président me sollicite. J’ai dû faire toutes les activités qu’un bénévole peut faire. Les gens que j’aime bien savent qu’il suffit qu’ils me passent un coup de téléphone et j’arrive s’ils ont besoin de moi. C’est ma vision de la vie et du « vivre ensemble » comme on dit aujourd’hui.

En 3 mots, comment définir le BSC ?
Une grande famille (avec un super Président), la convivialité et la gaieté.

Et si vous aviez des doutes sur la portée de la voix de Michel, écoutez la bande-son ci-dessous affichée ainsi que la vidéo qui suit…